Skip links

La dépression

Quelques mots…
La dépression est l’un des troubles psychologiques les plus fréquents.

En France, on estime qu’une personne sur cinq souffre d’une dépression au cours de sa vie.

Ainsi on compte plus de 300 millions de personnes dans le monde souffrant de dépression soit une augmentation de 20 % de 2005 à aujourd’hui. La dépression n’est pas un trouble de santé à prendre à la légère car elle peut conduire au suicide. Chaque année près de 800000 meurent en se suicidant. C’est la deuxième cause de mortalité chez les 15-29 ans.

 

La dépression est un état psychique pathologique associant une modification pénible de l’humeur, et un ralentissement de l’activité intellectuelle et motrice.

C’est un état morbide, plus ou moins durable, caractérisé par la tristesse et une diminution du tonus de l’énergie.

Symptômes de la dépression : On distingue deux types de dépression:

  1. La dépression majeure qui consiste en un ou plusieurs épisodes dépressifs majeurs tranchant avec le fonctionnement habituel de la personne.
  2. La dysthymie (trouble de l’humeur ou affectif), qui est caractérisée par des symptômes dépressifs chroniques, moins sévères, persistants pendant plusieurs années.

 

Les principaux symptômes permettant de diagnostiquer une dépression chez une personne sont les suivants : Humeur dépressive – Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir – Troubles de l’alimentation –  Troubles du sommeil – Agitation ou ralentissement psychomoteur – Fatigue ou perte d’énergie – Auto dévalorisation ou sentiment de culpabilité excessive – Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision – Pensées morbides (dans 60 % des cas) – Pensées suicidaires (dans 15 % des cas).

Causes de la dépression : On ne connaît pas les causes exactes de la dépression mais un certain nombre de facteurs favorisants ont pu être identifiés :

 

  1. Le facteur héréditaire : Les personnes dont les parents proches souffrent, ou ont souffert d’une dépression, sont plus susceptibles d’en être atteintes. Elles ont 15 % de risque de développer une dépression alors que les personnes dont les parents proches ne sont pas dépressifs ont seulement 2 à 3 % de risque d’en développer une.

 

  1. Le facteur biochimique : Les recherches actuelles sur la dépression portent sur les neurotransmetteurs. On a ainsi pu remarquer qu’une déficience ou un déséquilibre de la sérotonine entraînait une perte de sommeil ainsi qu’une diminution de l’appétit. Mais aussi qu’une baisse de la noradrénaline influe sur la perte d’énergie, le manque de plaisir.
  2. Les facteurs liés à l’environnement : Les enfants ayant vécu la perte d’un être cher comme leurs parents, sont plus sujets à développer des dépressions plus tard dans leur vie. Des difficultés dans les relations, des problèmes de communication ainsi que des conflits familiaux, professionnels ou autres, peuvent aussi contribuer à la solitude, à l’aliénation et aboutir à la dépression. Les difficultés financières, et autres tensions peuvent également avoir un impact important.

Il ne faut pas négliger les facteurs saisonniers : Le taux de dépression est plus élevé au cours des mois où l’ensoleillement est le plus faible.

Evolution : L’évolution de la dépression est très variable et fonction de nombreux paramètres: étiologie, personnalité du Patient.

En dehors de tout traitement, il arrive couramment que la dépression dure 6 mois voir plus avec dans certains cas, comme terminaison extrême, le suicide. Jusqu’à 15 % des Patients présentant un trouble dépressif majeur sévère se suicident.

Mélancolie.

Description : Si Freud a comparé la mélancolie au Deuil, dans son article du même titre daté de 1915, c’est bien parce que la mélancolie se caractérise, du point de vue psychique comme le deuil, par une dépression profonde et douloureuse. Comme pour la dépression et le deuil, la personne subi une suspension du désir, la perte de la capacité d’aimer autrui et soi-même. Mais ce qui vient s’ajouter à l’absence de désir caractérisé par la dépression et à la douleur de la perte dans le Deuil, est, pour un  Patient mélancolique, une diminution très forte de l’estime de soi qui se manifeste en des auto-reproches et auto-injures.

 

Tout comme pour le Deuil, le mélancolique a subi une perte, (ses symptômes sont en effet identiques). Si on s’aperçoit qu’il s’agit bien de la perte d’un objet de désir ou d’amour, on ne peut pas clairement reconnaître ce qui a été perdu, et le Patient, lui non plus, ne peut pas saisir clairement ce qui a été perdu. Réel ou abstrait: un idéal, un travail, une patrie, un être aimé ?

La perte de l’objet n’est donc pas consciente, à la différence du Deuil, où rien de ce qui concerne la personne perdue n’est Inconscient.

 

Ce qui ressort des dires des personnes, c’est une perte concernant leur moi. Un moi qu’ils ressentent comme affaiblit, et qu’ils éprouvent moralement. Nous observons chez ces personnes, comment une partie du moi s’oppose à l’autre, porte sur elle une instance critique et la prend pour ainsi dire comme objet. Ses critiques les convainc qu’ils ne sont pas à la hauteur d’une situation, au mieux, ils utilisent des stratégies d’évitement car redoutent l’échec, au pire, mettent en œuvre une stratégie d’échec venant conforter l’idée négative qu’il ne cesse d’avoir au fond d’eux-mêmes.

 

Dépression et Hypnose : La dépression est un état de mal-être dépassé, où le Patient n’arrive plus du tout à réagir, ne cherche même plus vraiment de solutions à ses problèmes, et se laisse aller. Il est incapable de travailler, il lui est difficile d’effectuer même les tâches minimum élémentaires, comme se nourrir. Il pleure souvent, s’isole, et ne fait que ruminer ses soucis.

Pour le Patient, et son entourage, cette situation est extrêmement pénible.  

Souvent, c’est un membre de la famille ou une relation qui conseille à la personne d’avoir recours à l’Hypnose, et de consulter d’abord pour un entretien.

Au cours de cet entretien, qui est très important, si le trouble du Patient peut bénéficier de l’Hypnose, l’objectif est de lui redonner confiance en ses possibilités, et de lui montrer que cette thérapie va enfin pouvoir l’aider à se sortir de sa situation, pour qu’il recommence à espérer, afin qu’il coopère vraiment, et qu’il retrouve l’énergie de vouloir tenter autre chose.  

L’Hypnothérapie aborde la dépression de manière globale :

– Travail à la fois sur l’origine et sur les causes profondes du symptôme.

– Travail sur le renforcement de l’ego sur la confiance en soi et l’estime de soi. Vous retrouvez confiance en vous, votre amour-propre vous rend combatif, il y a en vous les forces nécessaires pour vous guider vers la guérison.

– Relaxation. Votre corps retrouve des sensations de détente, vous avez le droit désormais d’aller mieux.

– Installation d’une dynamique de changement positif continu et des meilleures capacités d’adaptation.

– Remplacement des pensées négatives par des pensées positives et un dialogue intérieur constructif.

– Plus d’énergie et de dynamisme.

Cet accompagnement aura pour effet de vous remettre en contact avec le sens véritable de votre vie.

Les résultats : Dans les cas de dépression, le traitement par l’Hypnose  est souvent plus long, et le nombre de séances varie avec chaque Patient.

 

Les Patients, en puisant dans leurs ressources personnelles, qui contiennent absolument tout ce qui leur est nécessaire pour se sortir de la situation qu’ils traversent, retrouvent une énergie, une nouvelle envie de vivre, qui leur permet de se ressaisir, de remonter la pente, et de reprendre une vie sociale.

 

Le but, quand c’est possible, est de rendre rapidement les Patients à la vie active, afin qu’ils ne passent pas des journées entières à ruminer sur leur sort et leurs ennuis. Il est indispensable que l’Esprit s’occupe et soit distrait par une activité ou des tâches diverses, en compagnie d’autres personnes.