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Le cannabis

Quelques mots…
Libérez-vous du cannabis.

Les effets et les dangers du cannabis.

Les effets immédiats :

Les consommateurs sont à la recherche d’un état de détente, de bien-être et d’une modification des perceptions (par exemple, sensation de mieux entendre la musique). Mais les effets recherchés ne sont pas toujours obtenus.

Les effets de la consommation de cannabis sont variables : Légère euphorie accompagnée d’un sentiment d’apaisement , parfois légère somnolence. Mais elle peut entraîner aussi parfois un malaise, une intoxication aiguë “bad trip” qui peut se traduire par des tremblements, des vomissements, une impression de confusion, d’étouffement, une angoisse très forte ,pouvant allez au bout de certaines années jusqu’à la paranoïa.

La consommation de cannabis diminue les capacités de mémoire immédiate et de concentration chez les consommateurs, même s’ils ressentent le contraire sur le moment,(tant qu’ils sont sous l’effet du cannabis). La perception visuelle, la vigilance et les réflexes sont également modifiés. 

Selon les personnes, la quantité consommée et la composition du produit, le cannabis peut avoir des effets physiques comme :

Un gonflement des vaisseaux sanguins (yeux rouges), une augmentation de l’appétit (fringales), une augmentation du rythme du pouls (palpitations), une diminution de la sécrétion salivaire (bouche sèche), avec parfois une sensation de nausée.

Aujourd’hui, la France compte  900000 usagers quotidiens de cannabis de 11 à 75 ans et près de la moitié des adultes l’ont déjà expérimenté.

Pour la population générale, la France se situe en tête du classement européen et à un niveau comparable à celui du Canada. En revanche, les adolescents sont au 10 ème rang des consommateurs européens aujourd’hui alors qu’en 2018, ils occupaient la 1ère place.

Les Effets secondaires indésirables de la consommation de cannabis :

Le cannabis est le plus souvent utilisé dans un but récréatif, les consommateurs recherchent en général une sensation de relaxation, d’apaisement, et d’euphorie (accompagné d’une envie spontanée de rire). Ils peuvent également ressentir une légère somnolence et voient leur appétit stimulé. Les effets du cannabis varient en fonction de la qualité et de la quantité consommée, mais aussi suivant le mode de consommation (inhalation, ingestion).

Mais il existe aussi un nombre non négligeable d’effets secondaires. Certains peuvent, à long terme, être dangereux pour la santé. Toutefois, il faut noter que leur intensité varie fortement d’une personne à l’autre. C’est là que réside en partie la “dangerosité” du cannabis, les effets de sa consommation sont imprévisibles et variables.

Les risques respiratoires :

La fumée du cannabis contient des substances cancérigènes comme celle du tabac… Elle est donc toxique pour le système respiratoire. L’association du tabac et du cannabis entraîne des cancers du poumon plus précoces que le tabac seul. Les risques respiratoires sont amplifiés dans certaines conditions d’inhalation (pipes à eau, “douilles“).

On observe des effets physiques et des effets psychiques :

Les effets physiques à court terme de la consommation de cannabis sont de l’hypertension ou de l’hypotension, de l’assèchement buccal, des vomissements ou des nausées (Il est intéressant de noter que la consommation de cannabis peut, chez certaines personnes, entraîner des nausées ou des vomissements, et que chez d’autres, elle peut les stopper. Cela montre concrètement la variabilité des effets du cannabis suivant le consommateur et aussi en fonction de sa qualité ), de la toux, des troubles de la coordination, de la vigilance et de la vision, de l’altération de la concentration et de l’attention, de la somnolence, et des difficultés de mémorisation (qui peuvent être augmentés si de l’alcool est consommé en même temps que le cannabis).

A long terme, la consommation de cannabis peut entraîner un cancer (des poumons ou des bronches), une bronchite chronique, une maladie parodontale, un emphysème pulmonaire et/ou sous-cutané. En effet, la fumée de cannabis contient sept fois plus de goudron et de monoxyde de carbone que la fumée de tabac, cela signifie qu’en toxicité, fumer trois joints équivaut à fumer 21 cigarettes. De plus, les produits utilisés pour “couper” la marijuana ou le haschisch (déchets divers, caoutchouc, paraffine….) participent aux effets néfastes sur la santé que la consommation de cannabis peut entraîner.

Certaines études ont démontrées que la consommation régulière de cannabis pendant une grossesse perturbe la formation des neurones du fœtus (ce qui peut entraîner des retards mentaux) et baisse la fertilité de l’homme.

Mais à l’inverse d’une idée largement répandue, la consommation de cannabis chez les adolescents n’a pas d’effets à long terme sur le plan cérébral.

Les effets psychiques dépendent de la personnalité et de la santé mentale du consommateur. Ainsi, une personne qui consomme régulièrement du cannabis durant toute sa vie peut ne ressentir aucun effet psychique, alors qu’une autre peut en ressentir après avoir consommé une seule fois du cannabis. Cela démontre le fait que la prise de cannabis n’est jamais la cause d’une maladie psychique. Elle peut seulement révéler un trouble déjà existant chez le consommateur, et/ou l’aggraver dans certains cas.

La prise de cannabis peut déclencher des sentiments d’oppression, des crises d’angoisse, de la dépression, de la paranoïa, de la schizophrénie, et même des tendances suicidaires.

Le cannabis peut, suite à une longue consommation, provoquer une dépendance physique. Néanmoins, elle est beaucoup moins importante que pour d’autres drogues (chez environ 9% des consommateurs).

Il n’existe pas de surdose pour la consommation de cannabis (ce qui explique sa réputation dedrogue douce“).

Les effets d’une consommation régulière.

Certains effets sont loin d’être anodins et révèlent un usage problématique, donc nocif: Difficultés de concentration, difficultés scolaires, préoccupations centrées sur l’obtention et la consommation du produit, isolement social et perte de motivation, risques pour l’usager et son entourage. Chez certaines personnes vulnérables, le cannabis peut engendrer ou aggraver un certain nombre de troubles psychiques comme l’anxiété, la panique et favoriser la dépression. Il peut aussi provoquer l’apparition d’une psychose cannabique. Il s’agit d’une bouffée délirante qui nécessite une hospitalisation dans un service spécialisé. Le cannabis est également susceptible, chez les personnes prédisposés, de révéler ou d’aggraver les manifestations d’une maladie mentale grave, comme la schizophrénie.

Arrêter de fumer le cannabis avec l’Hypnose.

Contrairement aux idées reçues, le cannabis (THC) “tétrahydrocannabinol” n’est pas une substance qui rend dépendant.  Alors, pourquoi n’arrive-t-on pas à s’en débarrasser, pourquoi n’arrive-t-on pas à arrêter de fumer le cannabis au moment de prendre une décision Consciente ?

La consommation régulière de doses importantes de cannabis ne provoque pas de dépendance physique mais bien une dépendance psychologique et comportementale. Cette dépendance se développe en deux phases. On constate d’abord une consommation régulière qui va s’installer et qui ne va en rien perturber le quotidien. Ensuite, quand l’addiction commence à s’installer, le cannabis est réclamé par le mental, il devient un besoin constant.

Un comportement connu s’installe chez la personne dépendante, et les doses doivent augmenter régulièrement, des efforts significatifs sont faits pour obtenir la drogue. 

Lorsqu’une personne dépendante au cannabis se prend en main et décide d’arrêter de fumer le cannabis, certains symptômes apparaissent : Stress, irritabilité, anxiété, dépression, un sommeil perturbé, fatigue excessive, ralentissement psychomoteur.

Ces symptômes ressemblent à ceux de l’arrêt du tabac. Le sommeil est souvent fortement perturbé dans le cas de l’arrêt du cannabis, alors que l’envie de fumer est plus forte lors d’un sevrage tabagique.

L’Hypnose pour arrêter de fumer le cannabis atténue fortement tous ces symptômes, et bien souvent les éliminent. Ces symptômes peuvent causer la rechute, car la personne dépendante au cannabis se sent fortement incommodée.

L’Hypnose pour arrêter de fumer le cannabis joue alors un rôle primordial, et est fortement conseillé afin d’accompagner la personne tout au long de son abstinence et ainsi lui permettre un sevrage complet et définitif.

L’Hypnose pour arrêter de fumer le cannabis se concentre sur le développement de la détermination de la personne à arrêter immédiatement toute consommation de cannabis. L’Hypnose traite en profondeur le besoin initial de consommer la drogue, et traite cet élément déclencheur afin de libérer la personne de son addiction.

Cannabis et grossesse :

Quels sont les risques pour le développement de l’enfant ?

Le nombre de femmes consommant du cannabis est en augmentation. Parmi cette population se trouvent des femmes enceintes mal informées sur les risques du cannabis chez des femmes enceintes, et l’effet que la consommation de cannabis peut avoir sur le développement de leur enfant. Si ses effets sur la grossesse sont très modestes, le cannabis peut altérer les fonctions cognitives des enfants dont la mère a fumé excessivement au cours de sa grossesse.

La consommation de cannabis est à éviter pendant la grossesse car le THC est transmis directement au foetus par le placenta. Cette substance peut rester dans le corps du foetus jusqu’à un mois et demi et avoir des effets néfastes sur son développement. 

Les effets actuellement documentés du cannabis sur le fœtus et l’enfant dont la mère a fumé excessivement :

A ce jour, il n’a pas été démontré d’effet sur l’incidence des malformations congénitales, ni sur la prématurité. Une consommation régulière tendrait toutefois à diminuer le poids de naissance.

Les nouveau-nés de mère ayant consommé du cannabis pendant la grossesse présentent souvent des troubles du sommeil.

Au cours du premier mois, ils présentent plus de troubles du comportement trémulations, diminution de la puissance des pleurs, et de la réponse visuelle aux stimulations lumineuses.

Le cannabis exerce un effet négatif sur la croissance, visible entre 1 an et 9-12 ans… Faible périmètre crânien.

Vers dix ans, les enfants exposés sont davantage hyperactifs, impulsifs et inattentifs.

Ils présentent plus de troubles scolaires (même si le QI est identique à celui des autres enfants)… Diminution des capacités d’abstraction, du raisonnement en rapport avec la sphère visuelle.

Certaines études différencient les troubles en fonction de la période d’exposition au cannabis. Ainsi, durant le premier trimestre de grossesse… Troubles de la mémoire, durant le deuxième trimestre… Troubles de l’attention et impulsivité.

D’autres auteurs montrent une augmentation des difficultés d’apprentissage de la lecture et du calcul, et des échecs scolaires deux fois plus fréquents.

Et enfin, ces enfants sont plus souvent anxieux et dépressifs.

Il est important de connaître ces effets afin de prévenir les jeunes femmes des risques de la consommation de cannabis durant la grossesse.