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Les enfants

Quelques mots…
Le comportement des parents joue un grand rôle quant au comportement de leurs enfants.

J’en ai marre, je n’y arrive plus ! Il n’a que ce mot dans la bouche“, ou alors “c’est la crise“.

Quoi qu’on lui demande c’est non“. Veux-tu du lait ? Non” !, Viens on va ranger les jouets, non” !

Votre petit ange s’est transformé ? Vous avez parfois l’impression de vous faire mener par le bout du nez par votre enfant ? Vous avez l’impression que votre enfant a appris à dire non avant de prononcer maman et papa ? Ces crises vont-elles finir un jour ? Vous vous demandez s’il va finir par se relever du plancher d’où il sautille comme une tranche de bacon dans la poêle ? Vous vous demandez s’il va finalement s’endormir en se roulant ainsi sur le plancher ?

D’abord, ces résistances et ces refus que l’on retrouve entre douze et trois ans et demi, sont chose normale. Il s’agit souvent d’un surplus d’excitation, d’une émotion, d’une frustration qu’il ne parvient pas à exprimer en paroles. Et si elles trouvent une force qui attire l’attention, ces crises se poursuivront jusqu’à l’âge adulte, afin d’obtenir ce qu’il désire. Alors, si l’enfant abuse de ces crises, c’est qu’il a découvert un jour qu’il avait ainsi un pouvoir sur vous, et qu’il réussissait à attirer votre attention. Alors s’il a obtenu déjà satisfaction grâce à ses crises, pourquoi s’arrêterait-il ?

Essayons de démêler tout cela :

D’abord, le bébé à qui on a répondu aux moindres de ses besoins “principe du plaisir“, doit maintenant apprendre à patienter, à faire la distinction entre ses besoins et ses désirs, et à exprimer ce qu’il ressent d’une manière acceptable “principe de la réalité“. Et cette période est très frustrante pour l’enfant. L’enfant doit maintenant apprendre à composer avec les interdits et son entourage…

Les premières manifestations d’opposition : Les premières manifestations oppositionnelles apparaissent entre deux et trois ans. A cet âge, la vie de l’enfant se transforme, apprentissage de la propreté, entrée à la maternelle, reprise du travail pour sa maman, peut-être la naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur. Ces événements précipitent l’autonomisation de l’enfant. Il quitte ses parents, entre dans un processus de socialisation. Le non est une façon de s’opposer à ses parents, et donc de se distinguer, d’affirmer ses désirs. D’ailleurs, en même temps qu’il dit non“, l’enfant commence également à dire je“. Cela lui permet de montrer qu’il possède une maîtrise sur ce qu’il entend et comprend. Mais c’est aussi l’âge où il doit apprendre à composer avec son entourage, et ce concept de socialisation n’est pas toujours chose facile, d’où les crises, les colères et l’agressivité.

Vers deux ans et demi ou trois ans, le mensonge fait également son apparition dans le mode d’expression de l’enfant, cela est salutaire et réparateur. Cela lui permet de se créer un monde imaginaire où il est tout-puissant, car, dans la réalité, il est impuissant et dépendant de ses parents.

Entre 12 et 18 mois, d’ailleurs, il va commencer à s’opposer régulièrement à ses parents et dire non, car il prend conscience de son indépendance, et la manifeste. Alors il dit non sans arrêt, fait de grosses colères, l’enfant cherche à s’affirmer en imposant aux autres, sa volonté. C’est une période fatigante pour les parents, mais qui est aussi plutôt bon signe, car il est en train de former sa personnalité, il apprend à se positionner par rapport aux autres. Donc, il a besoin de comprendre quel est son pouvoir et le teste avec vous, voilà pourquoi souvent il est très sage avec d’autres personnes, alors qu’il provoque ses parents pour mesurer leurs résistances, pour constater les limites. Mais ces colères expriment aussi souvent un réel besoin, une peine, un désir, une douleur, ou parfois même, une peur.

Vers 2 et 3 ans, son caractère commence vraiment à s’affirmer, et les colères commencent elles aussi à s’intensifier, mais ce non et cette colère sont pour l’enfant une façon de s’opposer à ses parents, et donc de se distinguer, ce sont les premiers signes de son autonomie. Mais le parent lui, devant tant de caractère et d’affirmation en a marre, et il nous arrive tous en tant que parents d’être bien essoufflé ! Alors si vous avez un enfant de 18 mois et un autre de 36 mois, vous savez ce dont je parle. Toutefois, la colère de l’enfant est importante, car elle lui permet de prendre sa place dans le monde, et d’expulser ses angoisses, ainsi que les situations de stress qu’il est en train de vivre. Alors les crises, les colères, l’agressivité, l’entêtement et la rébellion de l’enfant, sont des phénomènes absolument normaux dans le processus de maturation de l’enfant. Et même si parfois tout cela nous semble insurmontable, nous constatons avec le temps que les prises de position de l’enfant étaient essentielles dans la formation de sa maturité.

Toutefois, beaucoup de parents pensent même avoir échoué dans leur rôle de parent car l’enfant n’écoute plus. Pourtant, l’autorité ne se résume pas au strict pouvoir de se faire obéir ! La réelle autorité, c’est avoir une influence positive dans la vie de notre enfant, c’est lui servir de modèle par l’exemple que nous offrons. Alors, le parent doit constituer un repère solide, un modèle comportemental auquel l’enfant pourra s’identifier.

Pour se faire, il est d’abord essentiel de bien communiquer avec l’enfant prendre le temps d’écouter ses désirs, respecter son opinion, mais aussi lui parler de vos inquiétudes et de vos attentes. Aussi, il est important de définir à l’enfant des limites claires et d’imposer des conséquences lorsque l’enfant les transgresse.

Mais comment faire ?

  1. D’abord, les enfants doivent savoir ce que l’on attend d’eux. Puis, pour réussir à modifier un tel comportement, il faut de la patience, de la constance et de la cohérence. Ce qui créera chez votre enfant une habitude saine de comportement.

Alors si vous ne faites aucun cas du comportement inacceptable de votre enfant aujourd’hui, mais que vous y prêtez attention le lendemain, l’inconstance de votre réaction désoriente l’enfant et le pousse à répéter son comportement dans l’espoir d’attirer votre attention et d’obtenir ce qu’il désire.

  1. L’explication fréquente des règles et des raisons des refus ou des interdits, est également importante, car elle vient faire appel à l’intelligence de l’enfant, ce qui aura pour résultat éventuellement d’amener une autodiscipline chez votre enfant, car il comprendra par la logique et par lui-même les interdits, au lieu d’avoir toujours besoin de vous ou d’une autorité pour s’exécuter. Mais ne vous perdez pas dans les explications.
  2. Alors quand l’enfant dit non“, acceptez qu’il s’exprime ainsi, mais quand les limites sont transgressées par l’enfant, alors là, il faut réagir en imposant une conséquence naturelle. J’entends par naturelle, une conséquence qui découle directement du mauvais comportement de l’enfant. Par exemple, l’enfant lance son livre, alors il devra le ramasser, il a jeté sa nourriture à terre, alors il devra tout nettoyer, il ne vous respecte pas et vous hurle dans les oreilles, Il devra aller dans sa chambre, s’isoler, et permettre aux autres occupants de retrouver des lieux paisibles, etc… Alors vous avez besoin de calme, de patience et de fermeté, sinon, ce sera la galère, fixer des limites mais tout en restant à l’écoute de votre enfant. Donnez lui le choix se calmer ou d’aller réfléchir , responsabiliser le, fait lui confiance, plutard votre confiance en lui ,lui permettra d’avoir de l’estime de lui même.
  3. Quand les règles ont été respectées ou que l’enfant adopte un bon comportement, il est important de renforcer ces bons comportements en le félicitant grandement, en lui faisant un sourire, un geste affectueux, un regard ou une étreinte, afin d’indiquer à l’enfant que l’on approuve son comportement, et de le motiver à conserver, et à adopter ce comportement. Il est aussi extrêmement important de souligner les bons comportements, et non pas seulement de sanctionner ceux qui ne le sont pas. Et si l’enfant fait exprès, et cherche à  capter votre attention, ignorez-le, et accordez-lui de l’attention seulement quand il aura un bon comportement. Ne le laissez pas vous atteindre. Montrez-lui un modèle de calme, de maturité, de sagesse, de fermeté, bref, montrez-lui l’attitude que vous aimeriez voir de lui, et il cherchera à vous imiter.
  4. Vous pouvez aussi détourner leur attention, surtout s’ils sont très jeunes. En portant l’attention sur une meilleure activité que la bêtise qu’il tente de faire, vous les habituez à concentrer leur énergie à des choses stimulantes et créatrices. Et encore là, la force de l’habitude les fera opter pour de bonnes activités.
  5. Discutez, accordez du temps et de l’attention à votre enfant. Cela s’avérera efficace, surtout si votre enfant fait des crises, parce qu’il cherche votre attention. Alors qu’un excès d’autorité parentale peut amener l’enfant à défier celle-ci. Alors l’enfant se montrera agressif et hostile si on le critique, le dévalorise, le dénigre, le laisse à lui-même la plupart du temps, le ridiculise ou si nous le sermonnons.

L’objectif premier, est de lui permettre de devenir un adulte autonome, alors pour aider l’enfant, le défi majeur du parent est d’aider son enfant à se responsabiliser, à s’auto discipliner, à contrôler ses émotions, à canaliser sa colère et son agressivité, et à l’exprimer de façon plus acceptable en donnant soi-même l’exemple et ce, malgré la ténacité de l’enfant et des émotions qu’ils nous font revivre. Je dis revivre, car là où l’enfant nous rejoint le plus, correspond souvent à une part de nous-mêmes que nous avons laissé de côté, et qui gagnerait à être analysée. Et cela exige beaucoup de patience et d’amour, nos enfants ont grand besoin d’un modèle positif et d’une attitude qui leur donne le goût de nous imiter, et pas seulement nos règles et nos interdits. Alors, il nous faut travailler sur nous-mêmes afin de parvenir à leur laisser un modèle adéquat, et cette tâche n’est pas toujours facile, ni souhaitée au moment où elle se présente. Plus l’enfant aura un modèle de maturité et de sagesse sous les yeux, et plus il  se sentira en sécurité, et alors, plus il aura une bonne estime de lui-même, et moins il aura besoin d’être le centre d’attention et de réagir en utilisant la colère et la frustration.

  1. Vous pouvez aussi analyser le comportement de votre enfant afin de mieux le comprendre… Questionnez-vous. Comment, où, pourquoi,  quand fait-il ces crises ou exprime-t-il de la colère ? Ces crises sont-elles fréquentes, ou s’inscrivent-elles dans un contexte particulier ou en présence d’une personne en particulier ? Est-il malade ? Est-il fatigué ? Car lorsque l’enfant est fatigué, les crises redoublent d’ardeur. Est-il sensible aux bruits ? Lui ai-je consacré du temps de qualité aujourd’hui ? Réagit-il au stress que vous vivez ces derniers temps ? À son environnement ? Réagit-il à ce que vous êtes ? Car il est difficile de demander à un enfant de comprendre et d’acquiescer à nos demandes si par exemple, on lui demande de cesser de hurler et que nous hurlons nous-même, nous lui donnons une fessée parce que l’on aimerait qu’il cesse de frapper son petit frère. Alors il faut analyser nos comportements et les siens, afin de mieux comprendre. Car la prévention, est aussi une méthode efficace pour prévenir les comportements de colère. Alors en observant votre enfant vous pourriez, dans un premier temps, découvrir ce qui provoque en lui ces comportements. Ensuite, si vous remarquez par exemple, que votre enfant est facilement frustré quand il ne réussit pas ou quand il n’obtient pas ce qu’il désire, il vous est plus facile de prévoir ce qui viendra et de vous y préparer.
  2. Aidez l’enfant à dominer sa colère, puis montrez-lui comment exprimer ses émotions en les nommant pour lui dans un premier temps. Tu es fâché ?  Tu voulais ce jouet ? A quoi tu aurais joué si nous l’avions acheté ? Dans cet exemple, souvent l’enfant part dans son imaginaire, et cela lui suffit. Et parfois aussi cela vous permet de voir vous, s’il aimerait vraiment ce jouet ou s’il s’agissait d’un désir passager. Alors les jeunes enfants sont plus enclins à faire de telles crises, car ils n’ont pas encore appris à exprimer d’une manière adéquate leurs désirs, leurs émotions et leurs besoins. Il est donc très important de leur apprendre comment exprimer ces émotions, et leur fournir un modèle adéquat de réaction face aux frustrations et aux difficultés que nous vivons. Alors attention, votre enfant vous regarde du coin de l’œil. Aidez-le aussi à trouver d’autres solutions, au lieu de s’emporter et à différer un plaisir.
  3. Montrez-lui l’exemple. Si vous criez, il hurlera, si vous le frappez il comprendra que c’est normal de frapper quand on ne se contrôle plus et qu’on est en colère. Si vous vous impatientez il apprendra à tout lancer, et à réagir par la frustration. Si vous êtes énervé, vous ne parviendrez pas le calmer. Les enfants nous ressentent beaucoup, et réagissent à ce que nous sommes et à ce que nous vivons. Ainsi, l’enfant est très sensible à l’intensité de la tension qui règne, et à l’atmosphère qui l’entoure.
  4. S’il hurle et qu’il ne veut rien entendre et vous fait une colère monstrueuse, dites-lui simplement que vous n’êtes pas du tout impressionnée, et que vous ne changerez pas d’avis. C’est non ! On ne lance pas les jouets !, et ne le laissez pas vous impressionner. Et bien que cela ne soit pas facile, il est effectivement très important d’ignorer ces hurlements afin qu’ils ne prennent pas plus d’ampleur. Mais seulement quand ces hurlements ne sont pas la cause directe d’un besoin réel qui est resté incompris, ou auquel on n’a pas encore porté attention. Alors dans un premier temps, il faut s’assurer que ses cris ne cacheraient pas quelque chose et il faut être à l’écoute afin de cerner ce que cela pourrait être. Et s’ils sont fait réellement par manipulation et pour attirer notre attention, alors il ne faut pas réagir ou réagir en des termes qui diraient à peu près ceci : ah non, ce n’est pas comme ça, je ne peux pas te comprendre si tu hurles“.

Il faut surtout garder son calme, et ne pas hurler à son tour, si l’enfant reçoit un tel modèle, il s’emportera davantage, surtout s’il constate qu’il parvient à avoir votre attention comme ça.

On peut aussi détourner l’attention de l’enfant. Tu as vu ce ballon ?“. Et expliquer à l’enfant ce qui se passe, maman doit se rendre dans cette boutique et puis après, nous allons dans la voiture et nous rentrons à la maison, soit gentil s’il te plaît, on aura terminé bientôt !“.

Il faut aussi prendre en considération l’état de l’enfant, comme je le mentionnais plus haut. Est-il fatigué ? Est-il assis depuis trop longtemps dans la poussette ? A-t-il chaud ? Sa couche est-elle souillée ? Aimerait-il plutôt marcher en se tenant à la poussette ? Voulait-il voir les jouets dans cette allée ? Car souvent le parent fait ses courses par exemple en ayant en tête ses propres besoins après une longue journée épuisante au bureau, et oublie les besoins, les désirs et la fatigue que l’enfant à lui aussi.

En lieu public, pas évident vous me direz, mais vous pouvez dans un premier temps, ignorez les regards, puis vous placer à l’écart avec votre enfant, et tenter de comprendre ce que serait son besoin.

  1. Et si vraiment, après tous vos efforts, les manifestations d’opposition, les colères et les hurlements persistent, et prennent la forme de contestations permanentes, si votre enfant refuse tout et que cela devient vraiment perturbant, il pourrait alors être souhaitable d’aller chercher un soutien et un avis auprès d’un Professionnel.

Aussi, les règles et les limites doivent être cohérentes. Ainsi, évitez de permettre ce que l’autre des deux parents interdit. Évitez également de punir un jour ce que vous autorisez le lendemain. Car l’incohérence entraîne la confusion chez l’enfant et augmente ses attitudes d’opposition.

Aussi, ne vous mettez pas en colère, se mettre en colère, est le signe que vous perdez votre autorité parentale, que vous manquez de contrôle. Alors mieux vaut céder sur ce qui n’est pas important, négocier lorsqu’il s’agit de quelque chose d’important, et d’utiliser la fermeté sur ce qui est primordial. Ainsi, si les règles sont claires, l’enfant peut mieux s’y adapter et agir en conséquence.

Dans quels cas l’Hypnose peut apporter son aide chez l’enfant ? :

Soulagement de la douleur – Enurésie (pipi au lit) – Encoprésie (Incontinence fécale) – Succion du pouce – Syndrome de Gilles de la Tourette – Asthme – Dyslexie – Bégaiement – Insomnie – Phobies scolaires – Troubles comportementaux. Liste non exhaustive.